Euthanasier son chat est une décision difficile à prendre pour son propriétaire. Le choix de faire piquer son chat ne doit être motivé que par l'intérêt de l'animal. L'euthanasie doit se pratiquer lorsque celui-ci est en souffrance et n'a plus aucune chance de rémission. Mais comment être certain que le moment de la séparation est venu ? Cette fiche vous guide dans ces instants difficiles.
1. Reconnaître un chat en souffrance
Pour savoir si le jour d'euthanasier votre animal est arrivé, vous devez vous demander s'il est possible ou non de soulager ses souffrances. Si ce n'est pas le cas, si votre chat souffre d'un mal incurable, alors vous devez envisager de mettre fin à ses douleurs.
Quelques questions peuvent vous aider à prendre votre décision.
- Reste-t-il prostré ?
- Refuse-t-il toute nourriture ?
- Respire-t-il avec difficulté ?
- A-t-il une tumeur qui le fait souffrir ?
- Parvient-il à faire ses besoins correctement ?
Si à plusieurs de ces questions, votre réponse est positive, votre chat est en grande souffrance. Il est temps d'agir et de prendre rendez-vous avec votre vétérinaire.
2. Discutez de l'euthanasie avec votre vétérinaire
Si votre vétérinaire vous confirme que le mal de votre chat a atteint un point de non-retour, envisagez avec lui l'euthanasie.
L'euthanasie a lieu en deux temps :
- Le chat reçoit une première injection qui est anesthésiante, il s'endort profondément.
- Le vétérinaire fait une seconde injection qui entraîne le décès sans souffrance de l'animal.
Vous pouvez faire piquer votre chat au cabinet vétérinaire ou chez vous. C'est au propriétaire de le décider. Discuter de ce moment avec votre vétérinaire vous permettra de faire votre choix.
3. Accompagnez votre chat dans ses derniers instants
Il est possible d'assister à l'euthanasie. La plupart des vétérinaires proposent au maître d'être présent, c'est le moment de dire au revoir à son compagnon. Vous pouvez très bien lui parler et le caresser pendant qu'il s'endort.
Les vétérinaires déconseillent en revanche d'être présent durant la seconde injection. Il est en effet possible que certains muscles de l'animal se contractent donnant l'impression qu'il se défend alors qu'il ne s'agit que de spasmes musculaires.
Conseil : la perte de son animal est un moment difficile, ne restez pas seul face à votre douleur. Faites-vous accompagner par des proches.